Le mode de transport n’existe que depuis 2002 à Danané, dans la région du Tonkpi, District autonome des Montagnes. Depuis, les taxis-motos sont en rentrés dans les habitudes de la population pour se déplacer. Mais la présence dans les rues de ces engins à deux roues est diversement appréciée.
Grand marché, gare de Man, ou encore en face de la station-service Total… dans la ville de Danané, les taxis-motos sont visibles à presque tous les importants carrefours. Ce moyen de transport est celui auquel les habitants se sont adaptés depuis deux décennies. Qu’on soit vieux, femme ou jeune, tout le monde les emprunte pour se déplacer. À toutes les heures.
Cette présence dans les rues de ces engins à deux roues, est diversement appréciée. Pour Hortense Sadia, une habitante de Lapleu, les taxis-motos sont plus qu’indispensables.
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« En toute sincérité, les taxis moto sont très utiles. Ils nous arrangent beaucoup ici à Danané », soutient-elle à ouestmedia.ci ».
« Avec ces engins, les clients sont conduits jusque devant leur porte. C’est un grand avantage », renchérit Larissa Koya, une habitante de Danané.
Romain M, habitant de Gontipleu en revanche, même s’ils rendent service, les taxis-motos traînent des défauts. Allusion faite à la conduite des acteurs du milieu qui est souvent pointée du doigt.
« C’est vrai qu’ils rendent service, mais les conducteurs de taxis-motos aiment trop la vitesse. Ils font également les surcharges, et respectent pas le code de la route. Ils sont à l’origine de nombreux accidents de la circulation dans la ville et les sous-préfectures », confie-t-il à ouestmedia.ci.
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Les conducteurs, eux, se défendent non sans reconnaître les faits qui leur sont reprochés.
« De manière générale, nous les conducteurs de taxis-motos sommes respectueux. Mais nous faisons souvent des excès de vitesse. Cela ne manque pas de provoquer des accidents de la circulation », expliquent Fabrice Flan et Moïse Tieva sont deux conducteurs de taxis-motos.
À Danané, autrefois, le service de taxis était assuré par des voitures de couleur blanche. Mais ces véhicules ont disparu. Depuis 2002, l’activité est devenue l’affaire des motos. Ces engins à deux roues sont les maîtres de la ville et ses environs en matière de transport de la population.
Les tarifs sont fixés selon les distances. Ils vont de 200 à 500 FCFA dans la commune. 1000 FCFA et plus dans la sous-préfecture. L’âge des conducteurs va de 15 à 55 ans.
Romaric Oungbé à Danané
OM – 01/23
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